Je souhaiterais vous parler de l’anticipation car elle ne fait malheureusement pas très bon ménage avec la gestion de la faim.
Nous vivons dans un monde où on nous recommande de tout anticiper tout le temps, nous grandissons avec l’idée que si nous n’anticipons pas, il va se produire une catastrophe et ce sera de notre faute.
La gestion de la faim ne fait pas exception.
Combien de fois ai-je entendu des personnes me dire qu’elles mangeaient par peur d’avoir faim plus tard ?
Faites-vous partie de ces personnes qui, lorsqu’elles savent qu’elles ne vont pas pouvoir manger avant « x heures », stressent et mangent sans avoir faim « au cas où » ?
Eh bien sachez que le « au cas où » est l’ennemi numéro 1 de votre ligne, pourquoi ?
Non seulement parce que le fait de manger par anticipation fait grossir mais en plus parce que cela participe au fait de perdre la notion de satiété.
Alors, que faire ?
Première chose, souvenez vous que la faim arrive par vagues et que vous n’allez pas « mourir de faim » si vous ne mangez pas dans l’instant.
Prévoyez d’emporter un en-cas sain de type fruit + oléagineux « au cas où » et vous verrez la magie de la psychologie, la plupart du temps, le simple fait d’avoir de quoi manger “au cas où” vous permettra de « tenir « sans manger.
Tout simplement parce que, la plupart du temps, la peur de la faim est plus forte que la faim elle-même.
Le fait de ne pas avoir peur de votre faim va vous permettre de mieux connaître vos réels besoins et de rester connectée à ces besoins.
Autre chose importante, lorsque vous êtes à table, analysez ce qu’il se passe vraiment et vérifiez que vous n’êtes pas dans une des situations suivantes :
- Manger pour faire plaisir
- Se resservir pour ne pas vexer
- Engloutir son assiette sans lever le nez pour se protéger d’un climat agressif
Tout ceci va venir parasiter votre faim et vous « obliger » en quelque sorte à outrepasser cette faim.
Mon conseil serait naturellement d’éviter au maximum ces situations toxiques.
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